
Groupe Eco Solidaire


GROUPE ÉCO SOLIDAIRE : Entreprise d’isolation à Maisons-Alfort, entre ambitions écologiques et gestion controversée
Une entreprise jeune dans le secteur de la rénovation énergétique
Créée en février 2020, GES GROUPE ÉCO SOLIDAIRE est une société par actions simplifiée (SAS) spécialisée dans les travaux d’isolation thermique, acoustique et anti-vibrations, aussi bien en intérieur qu’en extérieur. Son siège social est situé au 41 rue du 11 Novembre 1918 à Maisons-Alfort, dans le Val-de-Marne (94).
Avec un effectif déclaré d’au moins un salarié en 2022, l’entreprise évolue dans un secteur à la fois porteur et très encadré : celui de la transition énergétique des bâtiments, notamment à travers les dispositifs publics comme MaPrimeRénov’ ou les Certificats d’Économie d’Énergie (CEE).
L’activité déclarée de GES est claire : des travaux d’isolation complétés par l’achat-revente de matériel d’isolation thermique et autres produits non réglementés. Elle est enregistrée sous le code APE 43.29A – Travaux d’isolation, et est affiliée à la convention collective des employés, techniciens et agents de maîtrise du bâtiment (IDCC 2609).
Une trajectoire d’établissements mouvants
Depuis sa création, l’entreprise a connu plusieurs déménagements successifs de ses établissements. Son tout premier site a été ouvert en février 2020 à Montreuil (93), puis fermé moins d’un an plus tard en décembre 2020. Elle s’installe ensuite à Saint-Maur-des-Fossés en avril 2020, avant de transférer encore une fois son activité à Maisons-Alfort en juillet 2021, où elle semble désormais stabilisée.
Ces changements fréquents peuvent soulever des questions sur la structuration réelle de l’entreprise, surtout dans un secteur où la confiance des clients est essentielle. À noter que l’entreprise est bien inscrite au registre du commerce de Créteil (RCS 882 591 951) depuis mars 2020.
Une direction jeune
L’actuelle direction de GES GROUPE ÉCO SOLIDAIRE est incarnée par deux profils atypiques par leur jeunesse :
- Noam Smila, Président, né en février 2002 (23 ans)
- Shimon-Amir Smila, Directeur général, né en octobre 1998 (26 ans)
Tous deux ont été nommés en mars 2023, remplaçant Yossef Naccache, président fondateur âgé de 28 ans au moment de son départ. Ce renouvellement à la tête de la société témoigne d’une volonté de continuer l’activité malgré un contexte réglementaire et économique complexe.
Mais la jeunesse de la direction soulève également une question légitime : quelle est leur expérience réelle dans le domaine des travaux de rénovation énergétique ?
Une solvabilité difficile à évaluer
Selon les documents financiers disponibles, le chiffre d’affaires de GES Groupe Éco Solidaire n’a pas dépassé 700 000 € en 2021, et son bilan était inférieur à 350 000 €. Cela signifie que l’entreprise se situe dans la catégorie des TPE (très petites entreprises).
En l’absence de bilans plus récents ou d’indications précises sur son activité commerciale actuelle, il est difficile d’évaluer la santé financière réelle de la structure.
Le capital social est de 10 000 €, un montant standard pour une SAS de cette taille, et qui n’apporte pas d’indication particulière sur la solidité financière de l'entreprise.
Une stratégie d’image à renforcer
Le nom même de l’entreprise – “Groupe Éco Solidaire” – laisse penser à une structure investie dans des valeurs environnementales et sociales. Pourtant, à ce jour, aucune action publique, engagement RSE ou partenariat avec des associations n’est clairement mis en avant.
Par ailleurs, l’entreprise n’est pas visible sur les réseaux sociaux, ne possède pas de site web officiel connu, et ne semble pas non plus enregistrée sur les principales plateformes d’avis clients, un élément pourtant devenu clé dans le secteur de la rénovation énergétique.
Dans un domaine où la transparence est essentielle – tant pour rassurer les particuliers que pour obtenir des financements publics –, cette absence de communication est un point faible évidents.
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La société a transféré son siège à plusieurs reprises entre 2020 et 2021, et le changement de présidence en 2023 (remplaçant Yossef Naccache par Noam Smila) témoigne d’une certaine instabilité en interne. Ce type de réorganisation rapide peut inquiéter certains clients, surtout dans un secteur où la confiance et la pérennité sont essentielles. Par ailleurs, la société ne semble pas avoir une forte présence digitale ou des avis clients facilement accessibles en ligne, ce qui peut nuire à sa réputation et à sa crédibilité face à une concurrence féroce dans le domaine de la rénovation énergétique.
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